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- Grande cérémonie internationale | OSMCS
Grande cérémonie internationale Les 24, 25, 26 octobre 2025 Toutes ces cérémonies sont ouvertes au public, sur réservation Possibilité d’hébergement et repas sur place sur réservation Pour tous renseignements, contactez-nous Vendredi après-midi : Veillée d’armes pour les futurs chevaliers Samedi matin : Cérémonie d’armement – adoubement de chevaliers Samedi après-midi : Baptêmes templier Samedi soir : Conférence Dimanche matin : Cérémonie de reconnaissance conjugale Quelques photos
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A ce niveau de l’exposé, une question se pose : comment ces deux personnages se sont-ils connus ? Est-ce lors de la première croisade ? Et qu’ont-ils fait entre 1099 et 1118 ? Ils seraient revenus en France, puis repartis en terre sainte, mais pourquoi 18 ans plus tard ? Ne serait-ce pas plutôt deux membres d’une même famille que ces deux-là ? Il se trouve que Geoffroy de Saint Omer a un frère (entre autres) que l’on nommait Hugues « dit le Païen ». Dans la famille des Saint Omer, on trouve aussi un neveu de Geoffroy qui s’appelle encore Hugues « dit le Païen », fils de Gilbert de Saint Omer. Ils font tous partie de la grande famille des Châtelains de Saint Omer, dont leur père Beaudouin épousa Mahaut De Créquy, d’une grande famille de nobles de Flandres et d’Artois. Quelques historiens, n’arrivant pas à cacher l’existence de ce frère Hugues « dit le Païen », concluent qu’il est fait seigneur de Tibériade puis meurt en Palestine très tôt. Ceci arrangerait tout le monde, surtout les champenois, mais malheureusement, d’après certains chroniqueurs de l’époque, c’est Hugues de Fauquembergues, probablement aussi de la famille des Saint Omer, qui est fait Prince de Tibériade et qui meurt en Palestine. Il est toutefois possible qu’un certain Hugues de Payns, vassal du Comte de Champagne, ait fait partie de la première croisade, encore qu’aucun écrit ne relate de faits d’armes de ce personnage. Déjà une question : pourquoi un vassal de Châtelain deviendrait Maitre de l’Ordre, alors que d’autres châtelains sont présents à l’initiation du projet. Possible également qu’il ait connu Geoffroy de Saint Omer a ce moment là et que rentrant en France, il rencontra Bernard de Clairvaux, ami du Comte de Champagne ; que celui-ci lui demanda de créer une milice et qu’il eut la présence d’esprit de prendre avec lui Geoffroy de Saint Omer, pour sa bravoure au combat. Il eut pu prendre également son Frère Hugues « dit le Païen », meilleur combattant, mais je rappelle que l’histoire le donne pour mort, qui en 1102 en Palestine, qui en 1106 en Turquie. Faisons un aparté : les seuls textes que nous possédons de l’époque sont ceux de Guillaume de Tyr, chroniqueur. Guillaume de Tyr naquit en 1130, il fut le précepteur de Beaudouin IV, roi de Jérusalem, puis archevêque de Tyr vers 1175. Il mourut en 1184. Naissant en 1130, il ne peut se mettre à l’écriture vraisemblablement que vers 1155-1160, soit presque 40 ans après les faits de la création de l’Ordre. Il écrivit une « Historia de la terre sainte » mais cet ouvrage ne fut pas retrouvé. Son autre ouvrage, Historia rerum in partibus transmarinis gestarum, fut transmise, mais inachevée. Un autre historien, Jacques de Vitry, 1160-1240, évêque de Saint Jean d’Acre, écrivit beaucoup sur les saints de l’église catholique (notamment un acta sanctorium) mais peu sur les croisades, à part quelques lettres. Voila tout ce que nous avons sur cette époque. Il faudra donc faire avec ce que nous trouverons, c'est-à-dire pour la plupart des documents soit d’état civil, soit actes notariés ou choses similaires, soit lettres échangées entre les ecclésiastiques, les rois et la Milice du Temple. Si je reviens sur Hugues de Payns (de champagne) on trouve des actes le mentionnant, notamment son mariage, à une période où il devrait être en Terre Sainte. De plus, n’oublions pas qu’après 1314, les communes ont détruit la totalité des documents ayant rapport de près ou de loin à l’Ordre du Temple, mais nous y reviendrons. Nous trouvons, par contre un acte de donation d’une église à Cassel (nord) en présence de Hugues, Maitre du Temple, et Geoffroy de St Omer. Mais rien de ce personnage de Champagne ! suite Retour Accueil
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PENDANT CE TEMPS, IL SE PASSE AUSSI DES CHOSES AU PORTUGAL Don Alfonso Henriques déclare l’indépendance du Portugal en 1143 Son père n’est autre que Henri de Bourgogne, lui-même petit fils de ROBERT 1ER LE VIEUX de Bourgogne, famille qui se relie aux de CRAON par le mariage D’Adela de France, sœur de Robert le vieux. Immédiatement se crée l’Ordre du Temple Portugais, dont le premier Maitre sera Hugues de Montoire (ou Martins) 1148 Eugène III fixe définitivement l'habit des chevaliers du Temple et leur donne la croix rouge. 1151 Evrard des Barres démissionne et se retire à Clairvaux. Dans l’attente d’une nouvelle élection, on trouve parfois trace d’un « Hugues » ou « neveu d’Hugues » qui serait Maitre du temple ; serait-ce Oston de Saint Omer, celui que l’on retrouve en tant que Maitre du temple sur certains documents ? Ensuite, Bernard de Tremblay est élu 4e maître du Temple. De ce 4ème Maitre on ne sait pas grand-chose ; même son nom est controversé : parfois Bernard de Tramelay, ou Dramelet, parfois de Tremblay ; tantôt bourguignon, tantôt du Jura. 1153 (19 août) Mort de Bernard de Tremblay au siège d'Ascalon. (20 août) Mort de Saint Bernard à Clairvaux. André de Montbard, accepte à l'âge de 51 ans, étant le dernier des neuf fondateurs, de devenir le cinquième maître de l'Ordre . Il empêche ainsi l’élection de Guillaume II de Chanaleilles qui, en tant que favori du roi Louis VII de France , aurait permis à ce dernier de contrôler l'Ordre. Mais il est possible qu’entre les deux, il y ait eu un certain Evrard II, en intérim. 1156 Bertrand de Blanquefort devient 6ème Maitre du Temple ; très peu d’informations sur lui. Peut être que son nom était de Blanchefort… 1169 Mort de Bertrand de Blanquefort. Philippe de Milly ou de Naplouse, 7ème Maître du Temple. Philippe de Milly est de Picardie, peut être même de Montreuil (Pas de Calais) ; son père Gui de Milly aurait épousé Stéphanie de Naplouse (de Nablus), cousine d’un certain Payen A partir de ce Maitre, seront élus beaucoup de Chevaliers présents en terre Sainte, certains étant même nés en Terre Sainte, ceci pour des raisons évidentes de rapidité d’élection et de prise de fonction. 1171 Philippe de Milly démissionne. Eudes de Saint-Amand, 8ème Maître du Temple. Eudes de St Amand serait apparenté à Archambaud de Saint Amand, un des 9 fondateurs, et bien sur de Picardie. 1174 Baudouin IV, roi de Jérusalem 1181 Mort d'Eudes de Saint-Amand. L'intérim sera assuré par Philippe Berruyer, archevêque de Bourges, et oncle d'Odon de Saint-Amand. Puis, Arnaud de la Tour Rouge, ou de Toroge, sera élu 9ème Maître du Temple. Il était jusqu’alors Maitre de la province d’Aragon et d’Espagne. Il est fils d’Amaury et Isabelle d’Anjou. 1184 Mort d'Arnaud de la Tour Rouge à Vérone. Gérard de Ridefort, devient 10ème Maître du Temple, originaire de Flandres. 1185/1186 Mort de Baudouin IV. Coup d'Etat de Guy de Lusignan aidé par Gérard de Ridefort. 1189 Mort de Gérard de Ridefort au siège d'Acre. Le poste de Maître reste vacant plusieurs mois, les Templiers en profitant pour réformer certains points de la Règle qui concernent en particulier les mesures disciplinaires à prendre en cas de manquement à ses responsabilités du dirigeant suprême de l'Ordre. Puis, Robert de Sablé, est élu 11ème Maître du Temple. Il est, par alliance, issu de la famille des de Créquy, et des de Craon. 1193 Mort de Robert de Sablé. Gilbert Erail devient 12ème Maître; il est de la région d’Aragon. 1196 L'ordre de Saint-Sauveur de Montréal, créé en 1120, est alors affilié au Temple; dans le royaume d'Aragon, c'est la fin de cet ordre. Voilà l’histoire d’un siècle de l’ordre du Temple. En lire plus Retour Accueil